Wiglaf « ne pouvait pas supporter de voir souffrir une créature, quelle qu’elle soit » et il est la risée de ses frères. Mais un ménestrel de passage lui lit les lignes de la main et lui prédit un avenir extraordinaire. Qu’est-ce que cela pourrait-il bien être ? C’est en voyant l’annonce de l’École des massacreurs de dragons (EDM) que Wilgraf a son illumination. Voilà qui serait bien un destin hors de l’ordinaire ! Et puisque ses parents refusent de payer, le garçon utilise son ingéniosité (et ses facultés de laveur de vaisselle) pour être admis dans la prestigieuse école. Mais bon, y être élève ne fait pas de lui un héros. Encore faut-il qu’il arrive à attaquer un dragon… !
Avec ce récit riche en rebondissements, Kate McMullan démontre qu’il est parfois possible de devenir un héros sans verser de sang. Accessible aux bons lecteurs dès 8 ans, ce récit plaira aux amateurs d’aventures et de dragons !
Je me suis beaucoup amusée avec ce récit qui malmène de nombreux préjugés et donne la parole à des antihéros intéressants (d’ailleurs, malgré les apparences, ce n’est pas qu’une histoire de « garçons »…). Entrecoupant son aventure de blagues (pas toujours hilarantes, mais amusantes), de clins d’œil à d’autres romans et d’idées farfelues (comme le cochon de Wiglaf qui obtient la parole… et ne parvient qu’à parler « le latin de cuisine »), l’autrice montre un héroïsme différent, davantage porté par la réflexion (et la chance) que les muscles. En accompagnement au texte, les illustrations en noir et blanc de Bill Basso mettent l’emphase sur les expressions et dynamisent l’expérience de lecture. Bref, si L’école des massacreurs de dragons ne révolutionne pas le genre, on s’amuse drôlement tout au long du roman, assez pour avoir envie de découvrir la suite. Et ça tombe bien, les tomes 2 et 3 sont déjà parus !
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