Pétronille inc. – Mandragores sans gluten

Attention, ce livre est le troisième de la série. Ne gâchez pas votre plaisir et commencez par le premier : Bave de crapaud bio ! 

Saperlisorcinette ! Alors qu’elle pensait enfin prendre une journée de congé, Pétronille se voit confier une importante mission par Éthel, la sorcélève d’Edwina. Cette dernière la menace : en cas d’échec, elle ruinera le commerce de la jeune entrepreneure ! Mais comment fournir le sirop de mandragore voulu sans découper en rondelles celles que Pétronille a tout de suite adoptées ? Décidément, ce n’est pas facile de faire des affaires quand on a un si grand cœur !

Troisième tome de la série Pétronille Inc, Mandragore sans gluten parle d’ingéniosité, de rivalité et d’intelligence dans une intrigue qui allie fantastique, psychologie et douceur. Une première lecture des plus adorables !

L’avis de Sophie

Pétronille est décidément l’une de mes séries « à gros caractères » favorites et ce troisième tome n’a fait que renforcer mon admiration pour son autrice. En effet, encore une fois, Annie Bacon fait preuve d’ imagination pour réutiliser des éléments habituels du monde de la sorcellerie, ici la mandragore, pour les détourner de la plus mignonne des façons en amenant son héroïne à affronter les obstacles qui se dressent sur son chemin avec créativité. (Par le fait même, elle est en train de passer à travers toutes les modes du moment, du bio au local en passant cette fois par le sans gluten !)

Si les autres sorcières n’hésitent pas à se faire des crochepieds à leurs adversaires pour parvenir à leurs fins, Pétronille ne déroge pas à ses principes : l’entraide, la gentillesse et l’ingéniosité. C’est donc une héroïne inspirante pour les lecteurs, d’autant qu’on la voit faire son chemin au fil des tomes, chaque intrigue principale lui permettant de démontrer son inébranlable persévérance et de gagner en confiance dans son entreprise. Ici, une histoire secondaire lui offre en plus l’opportunité de se faire une amie, ce qui est chouette pour cette sorcière pour le moins solitaire jusqu’ici. Encore une fois, je n’ai donc aucun reproche à faire et une seule pensée en terminant le récit : vivement la suite !  

Merci aux éditions Druide pour le service de presse !