Deborah Ellis est allée dans des camps de réfugiés afghans pour recueillir les histoires vécues par ces gens et elle a tiré de ces mémoires le récit de Parvana, une jeune fille de 11 ans qui, à la mort de son père, doit se déguiser en garçon pour rapporter un peu d'argent à la maison et ainsi subvenir aux besoins de sa famille. En effet, sous la domination islamique à Kaboul les femmes ne peuvent sortir seules dans la rue. On la suit donc dans les rues de la capitale afghane et, à travers son regard, on découvre la réalité des enfants et des femmes de cette ville.
L'écriture est dure parce que l'auteure a eu le souci de ne montrer que la réalité et qu'elle ne laisse ainsi pas filtrer d'espoir, mais c'est un de ces livres nécessaires qu'il fait bon de lire ne serait-ce que pour être conscient que cette réalité-là existe.
On sent au travers des lignes que Daborah Ellis a fait de la recherche afin de présenter un récit le plus collé sur la réalité possible. Par tous les détails dont elle parsème le récit, on sent l'ambiance de Kaboul et on se prend d'affection pour cette petite fille qui a soudain tant de responsabilités sur les épaules.
C'est un livre qui peut être dur à lire, mais qui ouvre les yeux de ses lecteurs.
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